
Ici aussi il y a de l'air, et au dessus de tout, il y a l'amour que nous portent les gens de la planète bleue.
Autant abattre nos cartes maintenant. Bien sûr que j'y crois. Vous l'aurez sans doute compris plus tôt dans votre vie, n'est pas rationnel qui veut.
J'y crois, en cet éloignement remarquable, en ces statistiques vertigineuses, en ces bouts de glace sur Mars et autres idéaux d'une vie peut être meilleure. Car avant tout, celui qui y croit n'est-il pas celui qui VEUT y croire ?
Sincèrement, le scepticisme et le simple fait de rejeter l'hypothèse de l'existence d'extra-terrestre (ça y est je l'ai, dit, TABOU!) n'a rien de réjouissant. Personnellement, et avec la plus grande humilité que je puisse arborer (faut pas déconner non plus), je préfère m'imaginer accompagnée dans l'infini. Enfin c'est vous qui voyez, je voudrais surtout pas vous coller la pression...
Mais jouons la "pari pascalien", d'accord ?
Si je crois en l'existence d'une vie extra terrestre, alors il m'est tout à fait permis de me réconforter à l'idée que quelque part, peut être, la vie est sympa comme une chanson de Bill Withers et rayonne comme une madonne.
Si je n'y crois pas, je suis tout seul dans l'univers infini (noir, vide, froid , ambiance film avec Vincent Price...) et basta.
Mon choix est vite fait.
Et puis au même titre que l'infini, la vie extra terrestre me permet de poser des limites à mon imagination. Car oui monsieur Descartes; volonté infinie peut être, mais à ce que je sache, jeux de formes et de couleurs que mon esprit peut associer, même si leur quantification apparait complètement extraordinaire, bin tout ça c'est du fini. F.I.N.I.
Et puis rejoignons nos vieux amours, le cinéma ! 'Non mais' sérieusement. E.T. Mais oui, E.T. Enfin autant vous faire un aveu, le film qui m'a donné envie d'écrire tout ça s'appelle Le Village des damnés, film de Wolf Rilla, 1960. Des gamins aryens à souhait, (catégorie Heineke et Ruban Blanc, version extra terrestres) fruits d'une immaculée conception globalisée (catégories fontaines de vie, version extra terrestre) sur le village de Midwitch.
Conclusion : ça part dans tous les sens, on se croirait dans une pub Benetton[je précise ne pas avoir les droits d'auteur de cette ramarquable vanne.]. Parabole du nazisme, film d'horreur assez bon marché, mais fonctionnant toujours un peu. De remarquables trouvailles pour l'époque. Un plaisir de dimanche après-midi en somme.
Post sans queue ni tête. Après tout, j'adopte la logique saturnienne. Continuez à les rêver!
Jamais cartésiens.
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