
Son nom est imprononçable et impossible à écrire, mais il ne s'est pas gêné pour autant, le 14 avril, oh plaisir, [je me lance] Eyjafjöll nous a rappelés à l'ordre, et m'a conforté dans mes opinions anti-écolos des plus politiquement incorrects, paraît-il.
Volcan d'abord. Une bien belle éruption, avouons le. Merveilles de la nature qui nous remettent à l'esprit, tout aussi cliché que ce soit, que l'activité gastrique des plus routinières de notre planète peut rendre précaires les plus grand patrons. Misère, oh misère !
Conséquence de cette remarque : nos milliers d'avions par jour sont-ils réellement invulnérables ?
Conséquence bis : s'ils peuvent être abattus si facilement, ont ils réellement une influence sur la planète ?
Vous voyez où je veux en venir. Il me parait bien prétentieux de la part des hommes de s'estimer capables de modifier le monde et d'éliminer la Nature. Oui oui, parfois on frôle même le gonflage de chevilles à la pompe en s'attribuant des hausses de températures autres que celles de nos derrières. Tout cela devient bien agaçant, et ennuyeux lorsque la politique s'en mêle, et bientôt, fini le saucisson puisque d'ici 2 ans, je l'annonce, nous découvrirons que chaque pas de cochon équivaut à une augmentation de 0.002% du phénomène d'effet de serre.
Plutôt que "l'anti-écolo" utilisé au début de ce post, j'opterai pour climatosceptique, pour deux raisons : cela me confère un côté intellectuelle éclairée qui n'est pas pour me déplaire =) mais aussi parce que ce terme est plus exact. En effet face aux chiffres improbables, aux accusations de la gastronomie des vaches, face à l'annonce de la montée GRAVISSIME du niveau de la mer et de l'augmentation de la température terrestre, face à l'éco-participation, aux gros sous et à la paranoïa, je suspens mon jugement. Ou presque.
Sérieusement, qui sommes nous pour prendre notre température, celle de nos enfants, et se croire responsables de celle de la terre ?
Tout cela n'est qu'un bien gros égoïsme. Combien d'extinctions massives depuis la naissance de la vie ? Combien d'espèces envolées-disparues mais toujours remplacées ? Question rhétorique à laquelle j'apporte sans plus attendre une réponse qui m'a été offerte par ma prof de sciences de terminale : BEAUCOUP.
Conclusion : renvoyons les journalistes et autres fous furieux du papier recyclé en second cycle.
La nature est auto régulée, elle s'en tirera très bien, que ce soit avec ou sans nous. Ce qui fait peur, c'est la disparition de l'Homme lui-même, trêve de bons sentiments hypocrites "sauvons les bébés singes".
Précision ultime : non je ne suis pas hermétique au charme de la nature. J'aime et je voue un culte aux animaux, il est vrai. Mais j'aime prendre des douches de 25 minutes, utiliser des feuilles A3 en guise de post-it... simplement, Ejla... bref. ce volcan islandais va me conforter et me permettre de savourer mes promenades en nature, imaginant les bestioles qui prendront glorieusement notre place d'ici quelques milliers d'années, et qui vivront et verront.
Qui est égoïste ?
RépondreSupprimerCeux qui ont compris que préserver notre environnement, c'est nous préserver mais surtout préserver un équilibre ?
Ou celle qui considère que sur Terre, il y a la Nature (c'est quoi ? Une entité ? Une divinité ? Une idée ?) et l'être humain ?
La nature c'est aussi nous, et vice versa. Essayer de ne pas trop abimer ce qui nous entoure c'est aussi vouloir sortir du rôle de parasite, ce qui en soit n'a rien de condamnable.
Ok.
RépondreSupprimerALors. Je réexplique.
Intérêt de préserver la race humaine et un équilibre pendant encore 4 milliards d'années et après plus rien ? J'ai du mal à le voir.
Je n'ai justement pas dit qu'il y avait la Nature et l'être humain, lis mieux ! J'ai dit que l'être humain faisant partie d'un système clos et n'étant pas supérieur à ce système, il peut certes le modifier, mais ce système s'adaptera. L'égoïsme des hommes c'est de croire justement en sa pseudo- toute puissance qui serait capable de tout foutre en l'air.
Non. Voilà mon opinion.
Mais en 4 commentaires de ta part j'ai bien compris qu'il était inutile de discuter, puisque tu as l'air bien plus péremptoire que moi (il faut le faire !).
J'espère te revoir très bientôt, j'ai l'impression en te lisant de revoir mes camarades d'hypokhâgne... la nostalgie, que veux tu. Ca ne pardonne pas.
Les espèces (animales et végétales) disparaissent en grande partie à cause de l'action de l'homme et elles ne sont pas remplacées. Enlèves une brique dans un mur, ça fait juste un trou. Enlèves en 150, ce sera déjà autre chose.
RépondreSupprimerIl y a certes une exagération certaine, dans les deux camps, concernant le réchauffement climatique pour lequel je doute qu'une personne sans connaissances scientifiques puisse y comprendre quoi que ce soit.
Cependant, une énorme partie de la détérioration de l'équilibre naturel est le fait de l'être humain.
La Terre, comme tout organisme vivant a besoin de temps pour se régénérer. En général, les espèces disparaissent car elles ne sont plus adaptées à leur milieu ou qu'un prédateur les a exterminées.
Or, à notre époque, elles disparaissent parce qu'elles se prennent des flaques de mazout sur la gueule, que leur habitat est détruit, ou encore parce que boire des hydrocarbures n'est pas extrêmement sain.
En gros, même si certains extrémistes voudraient faire croire que c'est notre faute si le soleil va engloutir la Terre un jour; il ne faut pas non plus négliger certains aspects de l'équilibre naturel, ne serait-ce que pour ne pas avoir à en pâtir plus tard.
PS : Moi aussi, je te trouve extrêmement adulte et sage.