
Paris mesdames et messieurs ! Dans un mois je plonge dans la foule. Occasion pour moi de déclamer mon amour des grandes villes, qui n'ont certainement pas été faites par les hommes et encore moins POUR les hommes.
Comment appeler cette arrivée autrement qu'un plongeon ? Paris est inondée ! Pas seulement en 1910, non, Paris c'est l'océan, le monde entier sur quelques kilomètres carrés, c'est beau et crade, plus que beau et pire que crade. La foule, mesdames et messieurs ! LA FOULE !
Soyons honnêtes avant les envolées lyriques : je préfère Londres. Tout d'abord parce que les gens y sont anglais, également parce que les gens y sont anglais mais aussi parce qu'on y parle anglais. (et que c'est plus beau encore que Paris).
Mais prenons Paris, ville océan que j'investirai dès le mois de septembre, oui, je débarque au centre du monde. Jules Verne s'était cassé le c** pour rien, le voyage au centre de la terre dure 2h à partir du Havre et se fait tout à l'horizontale, si je puis me permettre. Ca me rappelle un mot dégueulasse de cours de géo, DNL et autres conneries : HUB. Ouais ma poule, je débarque in the HUB.
Les gens y sont fous, je veux devenir dingue comme eux aussi ! Tarée comme un poisson dans un gros aquarium, comme un enfant qui a perdu sa mère chez Auchan courir vite dans le métro et ne plus être ce touriste dingue qui pense "les gens sont fous". OUAH. Hé les gars, on est au centre du monde ! Evidemment que les gens sont dingues! Des machines ! Naitre, Bosser, Se créer un mini-patrimoine familial, Mourir. La vie quoi.
THE PLACE TO BE. Ouais. Qu'est ce que je me fous que mon appart soit au 7ème sans ascenseur et fasse 12m²! Je suis dans l'océan, y'a pas de problème. Je plonge.
Le plus dingue dans l'histoire, c'est la ville elle même. Rentrer au coeur de Paris c'est comme se faire une virée Au coeur des ténèbres avec Conrad. Vraiment. La folie te prend totalement. Je veux cette folie, cette hystérie des grandes villes dans lesquelles les impasses sont entre l'abandon et la fréquentation permanente.
Paris, c'est ses impasses. Sans impasses, Paris n'est plus Paris. Ces impasses labyrinthiques, qui font que jamais vous ne sortirez de la folie de la ville, en tous cas pas à pieds.
Paris je t'aime.
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