dimanche 7 août 2011

Eric Satie et le meurtre du chien.




Je viens de débloquer l'écriture grâce à Satie.

J'aurais dû y penser plus tôt. J'était bloquée là où le chien se fait tuer. Comment écrire le meurtre du chien autrement qu'en écoutant les gnossiennes ?
C'est le meurtre qui donnera tout, le crime originel de ce que j'essaie de décrire. Et les circonvolutions de l'esprit meurtrier sont dans le piano de Satie. 
Quelques notes et tout s'éclaire.

Je finirai cette pièce.

lundi 1 août 2011

La page est blanche.

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Oh oui je vous promet la page est blanche archi blanche. Ici, sur les carnets, c'est peroxydé.
Alors je sais pas encore à quoi vous devez vous attendre puisque la page était blanche et que je décide de la remplir sans trop savoir à quoi m'attendre moi-même, bref, toujours est-il qu'actuellement je tape très très vite sur mon clavier, et je fais pas de faute. Je crois pas.
C'est comme un test. On peut remplir une page blanche en essayant de faire en sorte qu'elle ne le soit plus par la suite ? Ou même tout ça, c'est une page blanche ?
J'ai la pièce de théâtre, Tango, qui me donne l'impression d'être une page blanche entière depuis trop longtemps. C'est à dire que c'est complexe, finalement, de remplir une page.
Surtout blanche.
Mais certaines pages blanches se remplissent tout de même mieux que d'autres. Certaines se travaillent mieux. Le papier peut-être.
Ou moi.
Allez savoir, toujours est-il que pour remplir une page blanche vraiment blanche-quand je dis blanche c'est blanche-neige, blanche de Castille, blanche comme un cul. Vous voyez.- Pour remplir ça, la règle numéro un, c'est de ne pas regarder en arrière. Enfin en arrière. Je veux dire plus haut. Sur la page. Pour remplir une page blanche, ne regardez pas là où ce n'est plus blanc. Ça n'aurait pas de sens. Ensuite, faites du bruit. Beaucoup de bruit. Avec les pieds, les mains sur le clavier, mais jamais un saxophone. Ça ne permettrait pas de remplir la page. Ça n'aurait aucun sens. Et enfin, ne réfléchissez surtout pas à ce que vous écrivez. Par définition, une fois que la page blanche est remplie, elle est remplie de merde. Ne vous découragez donc pas
en cours de route.